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 Journal N°104

 

Il vient de sortir... voici le numéro 104 de notre journal départemental.

Edito :

Cette année, il a fallu attendre que les épreuves écrites du concours de recrutement des Professeur·es des écoles débutent pour apprendre le nombre exact de postes ouverts à concours. Et on comprend rapidement pourquoi ! En effet, il y a 1100 postes en moins par rapport à la session 2019. C’est la seconde année consécutive que le nombre de postes diminue, alors que le nombre d’inscrit·es est en hausse (+4%). Pour l’Académie de Rennes, la saignée est bien plus importante : seulement 98 postes (à comparer aux 262 de 2016) ! Alors même que le primaire est affiché comme la priorité du gouvernement.
Ces choix auront des conséquences graves sur les conditions d’étude des élèves, de travail des personnels et vont augmenter la crise actuelle du recrutement. Cela va aussi contraindre l’académie à recourir à des personnels contractuels pour combler le manque d’enseignant·es. Cette chute du taux de recrutement va obliger les jeunes Finistérien·nes qui souhaitent devenir professeur·es des écoles à passer leur concours hors de l’académie. Elle va dégrader les mobilités interdépartementales des personnels et restreindre les possibilités de départs en formation continue puisque les collègues ne seront pas remplacé·es dans leurs écoles…
Dans le même temps, Blanquer essaie d’imposer sa loi dite de « l’École de la confiance » Celle-ci est un concentré d’injonctions pédagogiques mêlées à une volonté de mise aux pas des personnels. C’est le mépris de l’institution pour nos compétences et notre liberté pédagogique. La revendication des personnels d’abandon de cette loi se rajoute à celle, de plus en plus massive chez les personnels, les élèves et leurs parents, d’abrogation des réformes des lycées. Partout les personnels se mobilisent pour exiger des moyens à la hauteur des besoins, refuser une École du tri social et revendiquer enfin une vision émancipatrice de l’éducation pour leurs élèves.
A Douarnenez, à Brest, à Quimper les personnels, réunis en assemblées générales construisent localement les suites des mobilisations sous des formes diverses.
La CGT Éduc’action 29 soutient toutes ces initiatives et appelle les personnels à se réunir en assemblée générale pour construire la généralisation de la grève : pour des moyens et une École émancipatrice, contre le tri social et pour l’abandon de la loi Blanquer et des réformes des lycées.
Elle appelle également à se joindre à la journée de mobilisation Fonction publique le 9 mai 2019 contre le projet de loi « Action publique 2022 »