Discriminations

 Journée internationale de l’Enfant, les mineur·es isolé·es aussi doivent être protégé·es !

 

20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant… même isolé et étranger

Appel à une mobilisation nationale

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, les organisations réunies au sein du collectif « Justice pour les jeunes isolés étrangers » appellent tous les groupes citoyens, associations, personnels de l’Aide sociale à l’enfance, syndicats et militants à se mobiliser aux côtés de ces enfants et adolescents pour dénoncer les graves atteintes portées à leurs droits fondamentaux.

Dans chaque département, des centaines d’enfants et adolescents sont laissés sans protection, sous prétexte d’un manque de moyens, en dépit des obligations qui pèsent sur les conseils départementaux en matière de protection de l’enfance.

Ces jeunes, victimes d’une politique du soupçon permanent, voient leur minorité contestée à l’issue d’une procédure d’évaluation injuste, partiale et souvent malveillante.

Ceux et celles qui finissent par être pris en charge le sont trop souvent dans des conditions indignes, hébergés dans des hôtels miteux ou des dispositifs au rabais, sans scolarisation et sans véritable suivi éducatif.

Dans ce contexte, les professionnels en charge de leur protection – personnels de l’ASE et salariés des associations chargées de l’accueil et de l’évaluation – sont soumis à des conditions de travail difficiles et contraints, de plus en plus souvent, d’appliquer des mesures contraires à leur éthique professionnelle.

Pour seule réponse, le gouvernement envisage de marginaliser encore un peu plus ces enfants et adolescents en les excluant du droit commun pendant la première phase d’évaluation de leur situation.

La journée internationale des droits de l’enfant doit constituer un moment fort pour exiger le respect des droits de ces jeunes isolés en organisant des actions devant les lieux les plus emblématiques de cette politique discriminatoire dans les départements (hôtel du département, Aide sociale à l’enfance, dispositif d’évaluation, etc.).

Le 20 novembre, agissons pour les droits des jeunes isolés.

#EnfantAvantMigrant

Dans le Finistère, l’association ADJIM accompagne les jeunes migrant·es, qui sont arrivé·es seuls dans notre région, leur propose des ateliers de français, de l’aide juridique, des sorties, etc... et les met en contact avec les associations et réseaux locaux qui peuvent les aider.
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